Russula velenovskyi, Lepiota jacquieri, Cortinarius dyonisae, Russula clementinae...
Pourquoi avoir cédé à la vanité et avoir donné à une espèce le nom d’un copain, juste pour lui faire plaisir, parfois parfaitement inconnu du monde mycologique, ou, pire encore, avoir donné le nom de sa femme ou de sa fille (pourquoi pas celui du chat...), au demeurant certainement charmantes...
A la limite, s’il s’agit d’un grand homme qui a apporté plus d’une pierre à l’édifice, ça peut éventuellement se comprendre... Y en a-t-il tant que ça? Qui va, dans 50 ans - ou même moins -, se rappeler cet obscur Jacquier ou cette impalpable Clémentine?
Bien des noms plus justes, et surtout plus scientifiques, plus appropriés et finalement plus simples à retenir auraient pu entrer dans la description de nouvelles espèces! La science mérite vraiment mieux que ce foutoir uniquement destiné à «laisser sa trace».
Vanité, quand tu nous tiens...