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CHANCY (SUISSE) – 17 JUILLET 2004
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Maudite sécheresse...

Chancy, 9 h 00: 8 participants sont présents à cette sortie axée sur la recherche et l’étude des russules. Depuis quelques années en effet, les jolies forêts de Chancy nous avaient révélé une certaine richesse dans ce domaine. Juillet 2002 notamment, avec une diversité d’espèces qui laissaient augurer d’intéressantes récoltes. Mais les années se suivent...


Chancy

Au vu de l’état du terrain en arrivant sur site, tenant plus du Sahel que de la Sologne, nous n’avons guère d’illusions sur les récoltes. Nous avions décidé, de toute façon, qu’en cas d’échec nous nous replierions sur la tourbière du Salève. Au bout de trois quarts d’heure, nous n’avons déniché qu’un vieux Lactarius piperatus parcheminé, quelques Collybia fusipes au bord de l’évanouissement et un Boletus - tout de même - en bon état. Photo en est faite, car il présente un aspect atypique et il ne nous est pas possible de le nommer sur le terrain.
Repli donc sur les voitures et direction le Salève.
Au fur et à mesure de la montée, nous nous apercevons que les forêts sont bien plus humides qu’en plaine. Promesse d’une cueillette plus abondante ?
Arrivés sur place, nous prenons tout de suite la direction de la tourbière.

Tourbiere

Effectivement, c’est bien plus humide qu’en bas, et nos chaussures sont très vite imbibées d’une rosée abondante. Première découverte, Panaeolus sphinctrinus, en très bon état avec son voile débordant. Plus loin, quelques magnifiques Galerina parsèment les sphaignes. Va falloir faire marcher le micro en rentrant... Quelques instants plus tard, un cri soudain: «russule!» Ah ben quand même... Laurent D. me montre un petit chapeau enterré dans les aiguilles, sous épicéa. Jaune ocracé pâle, chair très dure... Sûrement une integra. Pas de quoi sauter en l’air...

Panaeolus

Le cœur de la tourbière, très humide, recèle encore nombre de petites espèces toutes fraîches qu’il est utile - et indispensable - de photographier. Romain nous montre alors sa cueillette: un champignon assez élancé, annelé, avec un chapeau verdâtre et des lames gris-vert. Kézaco ? On reste perplexe devant cette espèce et on demande à Romain où il l’a trouvée. «Là-bas, sous les hêtres.» Bon, on y retourne et on fait «in situ» la photo de cette curiosité. Le microscope nous en apprendra sûrement plus. Soudain, Christine m’appelle: «là, deux belles russules!» Je fonce pour découvrir deux superbes exemplaires de Russula cyanoxantha, en très bon état. Même s’il s’agit de banalités, ça fait plaisir quand même !

Pique nique

L’heure avance et le pique-nique approche. Sur le chemin du retour, nous trouvons encore quelques magnifiques Collybia dryophila, ainsi qu’un beau petit champignon fauve que l’on déterminera, l’après-midi à la maison, Pholiotina blattaria.

Au final, le bilan de cette sortie aura été plutôt positif, même si le but premier n’aura pas été atteint faute de matériel. Cette tourbière du Salève, visitée jadis à plusieurs reprises par le grand mycologue suisse Jules Favre, est décidément bien intéressante.

Espèces rencontrées et déterminées
Pholiotina blattaria
Lactarius piperatus
Collybia fusipes
Collybia dryophila
Galerina paludosa
Russula cyanoxantha
Russula integra
Panaeolus sphinctrinus