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Comment sappelle-t-elle, déjà
? Vous savez, celle qui tente la traversée de je ne sais plus quoi en planche
à voile?
Rafaella Machin... On se fichait déjà au début du siècle
dernier des alpinistes forcenés qui laissaient leur vie en gravissant des
montagnes inaccessibles. Aujourdhui, rien na vraiment changé.
Ou plutôt si: à bord, on a lordinateur, des balises Argos,
des satellites, des téléphones portables, des technologies de pointe,
des matériaux ultramodernes... Tout ça à bord dune
planche à voile certes un peu améliorée par rapport
à celles que lon voit dhabitude au large des plages
mais quand même.
Elle est où, la difficulté? Dès quun petit souci se
profile, tout le monde le sait, la radio et la télé sont là,
on interviewe lhéroïne en direct, les hélicoptères
sont prêts à intervenir... Elle veut prouver quoi, la miss océan? Alain Bombard a fait quand même vachement mieux il y a très longtemps,
sans électronique, sans radio, sans télé, LUI!
Et puis zut, on sen fout de leurs prouesses inutiles, ça sert à
personne, le cancer tue toujours, les enfants ont toujours rien à bouffer
dans le monde, la pauvreté est toujours plus grande... et on dépense
sans compter pour des exploits à la gomme qui ne sont là que pour
la gloire idiote dune toute petite minorité imbue d'elle-même.
La prochaine fois promis juré on va vous faire la traversée
Marseille-Valparaiso en baignoire, et à lenvers sil vous plaît.
On trouvera toujours un crétin pour plaquer sa publicité sur lobjet,
à grands frais. Qui paie? |