Passages piétons et vélos: le grand foutoir
La définition, dépourvue de toute ambiguïté, comprend une locution extrêmement claire: À PIED. C'est-à-dire, pour ceux qui n'auraient pas très bien saisi, «sur ses deux pieds, sans rien d'autre». C'est tellement simple que pas un vélo (hé oui, encore eux...) ne la comprend ni ne prend la peine de la respecter. Il est désormais devenu courant, extrêmement répandu même, que chaque fois que ça emmerde un vélo d'attendre au feu rouge, il emprunte sans aucune vergogne et sans aucune gêne le passage pour piétons. Bien entendu, sans se soucier le moins du monde des gens À PIED, eux, qui sont obligés de se pousser pour les laisser passer, au risque de se faire rouler sur les pieds ou de se prendre des coups de pédale dans les tibias. Faites-en la remarque aux impudents, et vous prendrez la plus belle engueulade de votre vie...!!! Moi, devant cette évidente preuve de je-m'en-foutisme, je ne bouge pas d'un poil. C'est un passage piéton, merde, pas un passage vélo!!!
Les autorités s'en foutent et laissent faire, une fois de plus... Par contre, si le détenteur du passe-droit descend de son tas de ferraille et franchit le passage piéton vélo à la main, rien à redire. Ça arrive parfois, je l'ai vu, si si...
Mais attention, après les passages piétons, voici les trottoirs: poussez-vous, ça ne va pas assez vite sur la route, on prend les trottoirs!!! Et désormais, avec l'aval laxiste et bêtement bienveillant des penseurs urbains, le vélo pourra cramer les feux rouges, remonter les sens interdits, et même tourner à droite quand c'est interdit aux voitures. Non mais, de quel droit divin les moulineurs de bitume sont-ils autorisés à se foutre à ce point du code de la route???
En Italie, à Milan notamment, les choses sont bien différentes... Pas de vélos sur les trottoirs, et ils ont leur propre passage à côté des piétons... Tiens donc...
