L’AMANITE TUE-MOUCHES - TOXIQUE
HABITAT
L’amanite tue-mouches vient sous bouleaux ou sous épicéas. Elle peut venir en telles quantités qu’il n’est pas rare d’en voir des «ronds» de plus de cinquante exemplaires. Souvent luxuriante, il arrive souvent de la voir, dans le même cercle, dans tous ses états de maturation, du simple petit bouton blanc discret au «parasol» de 25 cm, dans toute sa splendeur.
ASPECT
La silhouette de l’amanite tue-mouches est une des plus élégantes du monde mycologique, et c’est vrai également d’une manière générale – et peu ou prou – pour toutes les amanites. Son pied, bulbeux, bien cylindrique et bien droit, muni d’un superbe anneau descendant, est surmonté d’un chapeau très régulier, parsemé des restes du voile général que l’on nomme parfois «flocons». Attention, ce voile peut disparaître complètement lors de pluies importantes, et notre amanite ressemblera alors furieusement à sa consœur, l’amanite des césars.
De toxicité sérieuse, ce magnifique représentant de nos forêts ne peut se confondre lorsqu’il est frais et typique. Ses variétés sont assez nombreuses, comme la forme regalis, plus brunâtre, ou encore la forme aureola, plus grêle. Représenté partout dans les livres pour enfants ou les dessins animés, c’est LE CHAMPIGNON le plus courant dans l’iconographie enfantine. Demandez à un enfant de vous dessiner un champignon, le plus souvent ce sera l’amanite tue-mouches...
Pourquoi «tue-mouches», d’ailleurs? Il paraît que si vous mettez une cuticule de cette amanite dans un peu de lait, les mouches qui s’y posent meurent. En fait, et d’après les expériences tentées ici ou là, les diptères en question seraient simplement endormis, et s’envoleraient de nouveau quelques instants après. Faites le test, et racontez-moi ce que vous aurez observé...
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