Lan passé, nous avions tout
de même eu plus de chance. Après un bon moment passé à
rechercher vainement le mythique Marzu, et après avoir fini par remplir
nos paniers de strobilurus, nous avions enfin trouvé la bête rare.
Oh, pas des tonnes, mais suffisamment de quoi émerveiller ceux qui ne
lavaient encore jamais vu.
Cette année, nous espérions bien renouveler la même expérience
et, pourquoi pas, en mieux. Rendez-vous donc était pris au Café-Restaurant
Gautard, bien connu des habitués du plateau.
Après avoir un petit peu attendu une retardataire (T.D. :-))), nous nous
mettons en route dun bon pas. On va en profiter pour faire un peu de botanique,
car il y a certainement pas mal de fleurs printanières à cette
époque. Comme nous ne sommes pas de grands botanistes, il va falloir faire attention
à ce que lon raconte...
Une alchémille (mais alors laquelle...) nous montre ses jolies gouttes
de rosée tandis que lorchis sureau (et non pas vanille, hein Laurent?)
arbore ses superbes floraisons jaune pâle.
Un peu plus loin, voici la superbe Soldanelle (Soldanella alpina), familière elle aussi du
plateau.
Bien entendu, le fidèle Strobilurus esculentus est là, mais de
loin pas aussi nombreux que lan passé. Les années se suivent...
Tant pis, on continue sans perdre espoir. Soudain, un cri: «Là,
une morille!». Tout le monde accourt, un peu circonspect... Effectivement,
ce sont trois ou quatre exemplaires de Morchella deliciosa qui sont là,
bien tranquilles sous un gros épicéa.
Ce seront les seuls champignons qui prendront place dans les paniers. Superbe
balade quand même, ce plateau des Glières est décidément
un endroit fantastique!
Lheure avance et comme nous avions décidé de manger chez
Gautard (ils font un gratin aux cèpes de derrière les fagots...),
tout le groupe part comme un seul homme en direction du nord.
Conclue dune façon très conviviale, cette matinée
aux Glières nous aura permis de souder encore plus les liens déjà
très forts entre les participants. A la prochaine!