VIUZ-EN-SALLAZ - 16 AVRIL 2005 |
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Bravo
Jean-Claude !!!
Lan passé, ce sont pas moins de 40 participants qui étaient partis à la recherche des morilles. Avec un certain succès, il faut le dire. Cette année, à cause probablement du temps maussade, nous étions une bonne vingtaine tout de même à avoir pris le chemin de Viuz-en-Sallaz, pour une rencontre désormais traditionnelle à cette époque de lannée. Les Morchella intermedia et autres Mitrophora semilibera nauront quà bien se tenir... Dès le départ, les discussions vont bon train au sujet de ce que lon va trouver. «Cest un poil en retard, cette année, la bise a dû freiner les poussées.» «Bah, y a des endroits où ça fait deux semaines que les autres en trouvent!»
Chargés dun optimisme sans bornes, comme dhabitude, nous voilà partis en deux groupes accompagnés pour notre grand plaisir par notre ami Jean-Claude, qui a lair de péter le feu... Quelques centaines de mètres plus loin, nous voilà déjà à plat-ventre (nest-ce-pas, Nicole) pour photographier une verpe de Bohême (Ptychoverpa bohemica), très commune cette année. Notre ami André Dunoyer en sait quelque chose, lui qui en a déjà ramassé quelques centaines...
Mais bon, ce nest pas tellement ça quon est venus chercher!
Va falloir ouvrir lil, et le bon. Cet endroit, proche de la ville,
est très visité et ce sont des dizaines de voitures qui, tous les
jours, déversent leur lot de chercheurs plus ou moins bien délicats
dailleurs. En plein milieu de la ripisylve, vous arrivez à devoir
vous écarter brutalement pour laisser passer un 4 x 4 qui pue le diesel.
Super, en pleine nature... (Bon, je ne vous en remettrai pas une couche sur les
4 x 4, voir mes billets dhumeur en page daccueil.) Tiens, mon téléphone qui sonne... Bien
pratique, ces engins-là, quand ça veut marcher correctement. Bien
utilisés, ils permettent de se joindre au cur de la forêt et
de se retrouver facilement. Cest Jean-Claude qui mappelle: «Je
vais aller jeter un il là où jen ai trouvé lannée
passée, il devrait y avoir aussi des coprins sur ce vieux tas de fumier,
tu te rappelles?» Mince, il faut traverser la rivière... Tout le monde a mis des bottes (en souvenir de la sortie à Fillinges...) sauf Nicole. Va falloir traverser sur un tronc, cest en général assez accidentogène... Plouf! Un faux-pas et cest les pieds mouillés, minimum! Le populage des marais (Caltha palustris), lui, nest pas du tout gêné par leau et arbore fièrement ses superbes fleurs jaunes.
Les pervenches (Vinca minor) sont bien fleuries et les bois sont superbes en ce début de printemps. Lheure de rentrer approche et nous devons nous contenter de ce mini-succès, il va falloir attendre encore un peu les caprices des morilles... Sur le parking, près des voitures, mon
téléphone sonne à nouveau. Cest Pierre, cette fois:
«Tes où? Je suis avec Jean-Claude et il a trouvé de
superbes coprins, les mêmes que lan passé. Et puis aussi une
quinzaine de noires.» Ci-dessus, photo de Pierre Camaret Superbe, non? Ainsi se termine cette sortie Morilles, ponctuée par un très sympathique
pique-nique au local, faute de soleil. |
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