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Un jour ou l'autre, vous louperez une belle photo tout simplement parce que vous n'aurez pas utilisé un trépied. Que ce soit pour une photo de nuit, ou pour une photo de nature faite dans un endroit insuffisamment éclairé, le manque de lumière va vous conduire presque invariablement vers une photo floue (risque de bougé). Je ne parle même pas de photos faites au moyen d'une pause longue, qui ne pourront se faire, encore une fois, qu'au moyen d'un trépied. Le marché regorge de modèles, la plupart très bien étudiés et destinés à tous les usages. Mais comment choisir et, surtout, comment ne pas se tromper?
On a tendance – moi le premier, qui me suis aussi trompé au départ! –
à prendre un trépied lourd, très stable mais encombrant, sur les conseils de son photographe qui se montre parfois peu attentif aux besoins de son client et beaucoup trop au remplissage de son tiroir-caisse... Heureusement, j'ai pu revendre le mien assez vite et m'offrir un matériel adapté! Faites donc le bon choix...
Ci-dessus à gauche, un de ces énormes trépieds destinés, surtout, à ceux qui ont des appareils lourds et qui font par exemple de la photo de paysages, de groupes, de monuments, et qui ne sont en général pas gênés par le poids de leur équipement. A droite, le trépied idéal à mon avis pour tous ceux qui ont un besoin occasionnel de ce type de matériel et qui ont le souci de devoir l'emmener partout malgré tout. Il rentre parfaitement dans un sac à dos, se déplie suffisamment pour atteindre un mètre de haut, et son poids sait se faire oublier.
Vous aurez en outre la possibilité d'acquérir le trépied ci-dessous à gauche, amusant par sa forme, et qui sait se plier à toutes les situations. Mais attention à la stabilité de l'ensemble, il serait dommage que votre bel appareil photo se retrouve par terre après une culbute inopinée... A noter que celui-ci ne s'allonge pas.
Enfin, une astuce de photographe qui permet d'aller encore plus près du sol si le trépied ne l'autorise pas: le sac de noyaux de cerises. Vous posez l'appareil photo dessus, vous le positionnez comme vous le voulez et les noyaux calent l'ensemble en se tassant dans le sac. Un petit coup de retardateur, et vous êtes sûr de ne pas louper votre photo. Bien sûr, vous devrez vous allonger par terre... Mais certaines images le valent bien! Ça marche aussi avec des noyaux d'olives!
Deux photos faites avec une pause longue. A gauche, des phares de voitures sur une autoroute. A droite, une cascade dont l'eau paraît laiteuse (photo Jean-Loup): le résultat est superbe.
Sans trépied, impossible de réussir ces images...
Voici une photo que j'ai prise en avril 2010 avec un bridge Fuji S9500. Technique: mettre l'appareil sur un trépied, bien stable. Cadrer, se mettre en mode Manuel, saisir f:11 pour l'ouverture et 1/6e seconde pour la vitesse. Utiliser le retardateur à 2 secondes et déclencher...
Si vous avez trop de lumière, il vous faudra monter un filtre gris neutre sur votre optique, afin d'obtenir une vitesse suffisamment lente pour obtenir ce résultat. |