Je suis
né le 8 novembre 1956 à Saint-Julien-en-Genevois. A 2 heures du matin, paraît-il... Fier d'être haut-savoyard, j'en assume parfaitement l'incontournable conséquence: doté d'un solide caractère,
que d'aucuns considèrent – pour employer un euphémisme – comme
«difficile», je le revendique néanmoins haut et fort: je suis très souvent exaspéré
par le comportement navrant de mes contemporains. Vous en aurez d'ailleurs la preuve en
lisant certains de mes billets d'humeur.
>>> Après une enfance particulièrement heureuse au contact de la nature et une scolarité sans histoires (sauf peut-être la tentative de suicide de mon prof de mathématiques ;-)), qui n'a jamais pu m'enseigner sa science, je quitte le monde éducatif sans aucun regret pour rentrer en apprentissage de typographe il y a plus de 50 ans, le 27 août 1973, à Genève. Après 4 ans de formation et 2 ans en tant qu'ouvrier, je laisse – momentanément et à regrets – la Suisse pour effectuer mon service militaire qui me laissera, outre un goût quelque peu amer, quelques séquelles durables au niveau des pieds et un avis extrêmement mitigé sur l'Autorité. Après ce trop long épisode au service de la France (35e R.I., Belfort, 1978-1979), je reviens en Suisse le 14 janvier 1980. Je travaille dans la même entreprise carougeoise pendant presque 28 ans, jusqu'au 16 mai 2007, date à laquelle, lassé de ce métier désormais livré aux pires jean-foutre, je décide de prendre une «retraite» que je crois bien méritée après un total honorable de 34 années. Ainsi libéré de toute pression économique et du joug de la productivité, je peux – enfin – me consacrer tout entier à mes passions... >>> Retour en arrière... Lorsque j'eus 7 ans, j'accompagnai fièrement mon père et mon grand-père aux champignons dans les bois proches de chez nous. Réveil à quatre heures du matin, petit déjeuner préparé avec amour par ma mère, et départ en direction des forêts baignées de rosée matinale. Les espèces ramassées à cette époque n'étaient pas bien nombreuses: pieds-de-mouton, chanterelles, bolets, trompettes de mort et c'est à peu près tout. On ne se risquait pas à ramasser autre chose; tout juste osions-nous, sur les conseils d'un ami de mon père, cueillir quelques cortinaires remarquables qui, je me souviens, me faisaient un peu peur par leur couleur et leur aspect massif et menaçant. Ces années passées à parcourir les bois en compagnie de mon père, disparu bien trop tôt en 1983, à 53 ans, m'ont laissé un fabuleux souvenir. J'aimerais tellement qu'il soit encore là aujourd'hui... En 1987, après la visite d'une exposition de champignons à Ville-la-Grand, je décide de devenir membre d'une société mycologique: les livres, c'est bien, mais apprendre seul, surtout dans ce domaine, ça va un petit moment... Je suis d'emblée intéressé par tous les champignons et bientôt, ce sont les russules qui m'attirent le plus. Dès 1995, je me lance dans l'étude de ce genre difficile mais passionnant et, en 2011, j'ai le plaisir et l'honneur de publier une nouvelle espèce pour le genre: Russula erythrocephala. En 1993, je participe avec mon ami de toujours, † Jean-Claude Deïana, à mon premier stage mycologique à Saint-Nizier-du-Moucherotte, près de Grenoble, et j'y rencontre ma future femme, Christine. Je me marie à Vers (74) le 3 juin 2000, à 44 ans. Au cours de très nombreux stages et week-ends, je fais la connaissance de mycologues et de botanistes qui sont devenus des amis: † Marcel Bon, Pierre-Arthur Moreau, † André et Espérance Bidaud, Louis Girard, Jacques et Annie Guinberteau, Marcel Lecomte, Guillaume Eyssartier, Gilles Corriol, Yves Deneyer, Laurent Marchand, Michel Drevet, Maxime Chiaffi, René Chalange, Oscar Röllin, Nicolas van Vooren, François Armada, François Lopez, Marianne Meyer, Claude et Nicole Berger, Michel Renard, † Maurice Poizat, Maurice Durand, Philippe Saviuc, Alain Estadès, Miroslav Berán, Jean Cavet, Michel Martin, Olivier et Danièle Gonnet, Jacques Paget et Nadine Danneau, André et Michèle Burat, Denis Jordan, Thierry Delahaye, Philippe Pellicier... et tant d'autres qui m'ont étonné par leur fantastique savoir. J'ai eu l'honneur de rencontrer à Meyzieu, le 12 octobre 2008, le grand spécialiste mondial des Ramaria, Edwin Schild, avec lequel j'ai pu converser quelques instants. Ce grand Monsieur m'a frappé par sa gentillesse et sa modestie, apanage des grands hommes. Aujourd'hui, ma passion pour les champignons n'a pas changé, j'y ai ajouté il y a une vingtaine d'années la botanique et, désormais, depuis 20 ans, la photographie numérique, devenue elle aussi une passion que j'ai à cœur de transmettre aux autres. Les stages et les rencontres se suivent et sont toujours aussi passionnants et riches d'amitié. En mars 2002, soucieux de partager mes découvertes et mes coups de cœur, je lance ce site Internet, que j'apprends petit à petit, seul, à mettre en forme et en ligne... REMONTONS LE TEMPS, AU SIÈCLE PASSÉ... ... |
|